Mana-Au Compétition bénéficie pour cette nouvelle saison du statut d’équipe support de Honda France. Cela signifie qu’elle bénéficiera de la même base technique que F.C.C. TSR Honda France, équipe tenante du titre sur le circuit Bugatti, Tati Team Beringer Racing ou Honda Viltaïs Racing. « Le soutien de Honda France se traduit par l’apport de pièces et de données électroniques, mais aussi une facilité d’achat des motos. Nous profiterons également du soutien de la concession Honda Espace Moto d’Angers ».
Mana-Au Compétition espère faire un bon dans la hiérarchie et ambitionne de se battre pour une place dans le top 10. « C’est un objectif ambitieux, néanmoins, nous voulons confirmer que nous sommes dignes du soutien de Honda et que nous avons notre place en Formula EWC ». L’équipe s’attend à une charge de travail conséquente notamment sur la partie électronique de la 1000 CBR. « L’électronique HRC a beaucoup de potentiel, mais il va falloir aller le chercher. HRC nous propose une formation pour essayer de comprendre comme ça fonctionne. Nous nous attendons à bénéficier de plus d’aisance avec cette moto qui développe 15 chevaux de plus que la Yamaha. Du point de vue du châssis, nous savons que la géométrie d’origine apporte satisfaction.»
« Au Mans, on avait l’habitude de m’entendre dire que l’objectif était de passer la ligne d’arrivée. La page est tournée : on veut être compétitifs »,
assure Dominique Messager, qui ambitionne un top 10 pour son équipe. « Les Honda qui nous ont été confiées sont des modèles performants, des machines à battre. Elles sont rapides, maniables et fiables
« , ajoute le team manager qui va faire appel à trois pilotes de pointure internationale, dont deux recrues espagnoles (Samuel Trueb, Suisse, 32 ans ; les Espagnols Marc Miralles, 25 ans, et Christian Palomares, 25 ans).
Après avoir longtemps usé de la gomme en catégorie Superstock, l’écurie mayennaise est passée dans celle reine des 24 Heures Motos en 2023 (EWC). En 2024, c’est à nouveau dans cette élite que les Évronnais rouleront.
Ainsi, le chef d’orchestre de Mana’au Compétition a coché trois des quatre manches du championnat du monde (FIM EWC), les trois se déroulant en Europe : Le Mans (du 18 au 21 avril), Spa en Belgique (du 6 au 8 juin) et le Bol d’Or (du 12 au 15 septembre). Nul doute que cette saison, la moto mayennaise floquée du n° 53 voit plus haut.